FILM INSPIRANT 50CLESDECOM : #6lalégendedebaggervance
Un film américain réalisé par Robert Redford, sorti en 2000. Il est basé sur le livre du même nom écrit en 1995 par Steven Pressfield.
L’histoire de Rannulph Junuh enfant prodige de Savannah, champion de golf aussi phénoménal que précoce, et fiancé de la ravissante et richissime Adèle Invergordon. Obligé de partir à la guerre, il en revient hanté par le souvenir des atrocités qu'il a vécues en Europe.
Adèle trouve l'idée d'organiser un tournoi et faire renaître Savannah de ses cendres. Elle propose aux deux grands champions que compte l'Amérique de venir s'affronter sur son green.Tous les espoirs de la ville reposent sur les frêles épaules du jeune Hardy Greaves, pour retrouver et convaincre Junuh de rejouer au golf. Une fois cela fait, en pleine nuit, venant de nulle part, débarque Bagger Vance, qui se propose contre cinq dollars et une paire de chaussures, de devenir le caddie de Junuh.
Il y a une scène magnifique sur le green à un moment crucial du tournoi, ou Bagger Vance prodigue ses conseils au jeune joueur : aucune approche technique, juste une invitation à ouvrir son cœur, se connecter à plus grand que soi et à « voir » le chemin.
Un passage éblouissant, tant par les dialogues que par la réalisation et la bande son que je vous recommande comme source d’inspiration, et d’élévation. Voici un extrait de la scène :
« Se placer exactement à l’intérieur, en plein cœur.
Il y a qu’un seul geste qui soit en parfaite harmonie avec le « chemin », le geste authentique, le geste parfait est là, il se tient prêt à s’inviter en chacun d’entre nous, tout ce qu’on à faire c’est d’éviter de se placer en travers de sa route, c’est lui qui nous choisit, alors nous devenons, nous sommes le chemin.
Voir l’endroit où les marais, les saisons et la course de la terre se retrouvent, où tout ce qui peut exister ne forme plus qu’un. Chercher cet endroit maintenant, avec votre âme, chercher le avec vos mains, ne réfléchissez pas, sentez-le, vos mains sont plus sages que votre tête ne le sera jamais.
Une belle parabole sur le lâcher prise, ce moment où nos compétences, notre mental laisse la place aux « mains » et au « cœur ».